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 Ceri[z]e's gallerie

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Ceri[z]e de l'ombre
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Ceri[z]e de l'ombre


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MessageSujet: Ceri[z]e's gallerie   Ceri[z]e's gallerie EmptySam 8 Mar - 22:30

Comment est née Ceri[z]e de l'ombre..?

Il fait froid, très froid... Je tiens mon petit frêre dans mes bras, contre mon coeur glacé par la peur pour qu'il y trouve réconfort. Ca fait des jours que notre père et notre mère sont partis. Ils devaient partir chercher refuge chez des gens qui accepteraient éventuellement de nous éberger. Pourtant, ça fait déjà 3 jours et ils ne sont pas rentrer. Mon frêre et moi prions sans cesse pour qu'ils soient en vie. Jule, lui y croit encore, mais moi je n'espère déjà plus. Je ne dis rien, je ne veux pas qu'il prenne peur mais, je me suis fait à l'idée qu'ils se sont faire prendre. Qu'ils ont été amenés dans un camp de consentration. Fichue étoile, j'aimerai l'arracher, la jeter au feu. Ne plus jamais la voir, je sais que c'est ça qui fait que nos parents ne reviennent plus. J'ai envie de pleurer, mais je ne peux pas. Rien que respirer devient dangereux. Le moindre bruit et ils viendront nous chercher. Nous sommes dans une cave humide et froide, je serre toujours mon petit frêre contre mon coeur depuis qu'ils sont partis. Nous sommes le 8 Décembre 1941 à présent.

La nuit tombe à nouveau, j'ésite longuement à faire craquer une allumette pour nous éclairer un peu. Mais je me descide quand même. Si je n'allume pas un bougie, nous allons mourrir de froid. Jamais un mois de Décembre ne m'a parus si long et si douloureux à traverser. J'approche ma main tremblante près de la boite d'allumette, casiment vide. Plus qu'une allumette, il fallait en faire bonne usage pas question de plaisanter avec, nos vies en dépendaient. Je pose sa main libre sur le sol, voir si j'y trouvai une bougie, et si possible un socle pour l'y entreposer plus facilement, ce serait mieu. Et miracle, je trouve une bougie, une grande bougie. Quelle joie, au moins avec ça elle durera longtemps, j'imagine avec joie la chaleur qu'elle allait nous procurer. Je tate encore du bout du doigt le sol pour y trouver un éventuel socle, et j'en trouve alors un. Un peu usé, il partait en morceau, mais je ne peux me permettre de faire la difficile. Je pose la bougie sur le socle, et le met devant Jule et moi. Je sors l'allumette de la boite, à la vision de la lumière que nous n'avions plus vus depuis trois jours mon petit frêre et moi je sentie comme une chaleur réconfortante se poser sur mes trop maigres épaules. Je frotte une fois l'allumette sur la boite, et qu'elle fus mon plaisir de sentir sur mes doigts feutrés et trop fins cette chaleur qui me manquait, et c'est avec plaisir que j'allume la bougie, et souffle légèrement sur l'allumette pour éviter qu'elle me brule les doigts. La lumière, la chaleur. J’ai envie de pleurer de joie tant je suis contente. C’est fou comme quelque chose de banale pour certain, peut être une bénédiction pour d’autre. Je reprend Jule dans les bras, lui aussi est content. Content de voir quelque chose qu'il avait presque oublié. Grace à la lumière, je peux revoir mes cheveux d'un blond sale retomber devant mes yeux, je peux revoir les couleurs autres que noir ou marron, comme celle de la veste trop grande que je porte, que mon père m'avait donner avant de partir, au cas où j'aurai froid. Mais malheureusement ni ce manteau ni cette bougie et cette lumière peut nous faire oublier l'orreur dans laquelle nous nous trouvons, nos vies ne tiennent pas qu'un un fil, elles sont déjà tombées, mais avec un peu de chance quelqu'un les rattrapera.

La peur ne nous lache malheureusement plus. Je me dis qu'à n'importe quel moment, les policiers peuvent entrer, nous tuer et le soir dormir la conscience tranquille, pensant qu'ils ont fais ce qu'ils fallaient. Ils ne savent pas la douleur, le froid, la peur, qu'ils nous fons endurer. Qu'avons nous fais pour mériter ce sor tellement misérable qu'on marche dessus? Quelle souffrance de ce dire, qu'on en ressortira surement pas vivant. Quelle honte pour moi de ne pas pouvoir dire à Jule ce qu'ils vont faire de nous. Non pas que je veux lui cacher la vérité, même si c'est en quelque sorte le cas mais, parce que moi même je n'en sais rien. Je ne sais pas, que si on devait partir, quelqu'un aurait honte, et réfléchirait à deux fois avant de sacrifier nos vies après avoir tant souffert. Après avoir penser, seconde après seconde que demain on ne sera déjà plus de ce monde. Comprenent-ils? Comprendront-ils un jour, je n'en sais rien... Et cette fois, rien ne retient mes larmes, qui coulent sur mes joues blanches les unes après les autres. Nous ne savons pas si c'est la nuit, si c'est le jour, nous ne pouvons nous fier qu'au clocher du village qui sonne toute les 12h, nous permettant de savoir quel jour nous somme, même si nous n'y prêtons plus vraiment attention. J'entend Jule frisonner, je lui caresse un les cheveux pour le rassurer, lui faire comprendre que je suis là, et que je resterai avec lui même si la mort devait nous emporter.

Nous avons déjà entamé la moitier de la bougie, et de plus, nous commençons à mourrir de faim. La seule nourriture que nous nous sommes permis depuis que nos parents sont partis, c'était une baguette de pain. J'avais donnée les 3/4 à Jule, qui est beaucoup plus jeune que moi. Cependant, ça va faire 1 journée que je n'ai rien avalée. Et je ne me permetterai jamais de manger la part de Jule. Mais un des seul bon côtés d'être dans une cave, c'est que c'est ici qu'on y entreposait la nourriture à conserver. Comme la viande, le vin etc... C'est avec difficulté que je me descide à me lever, j'ai un peu le tournis mais je ne dois pas tomber, ça risquerait de faire du bruit. Je remet correctement sur ma tête le chapeau que je portait, un grand morceau de tissu épais que m'a tricoté ma mère il y a longtemps, il ne me quitte plus depuis. Je posa un pied devant l'autre le plus lentement possible, grace à la maigre lueur de la bougie, je sais déjà par où je dois aller pour avoir une chance d'y trouver de quoi manger. Devant une dizaine de caise poser là, je m'accroupis pour avoir une meilleur chance d'y percevoir de quoi manger et de quoi boire. J'y trouve tout d'abord, une dizaine de bouteille de vin, j'en prend une et la pose à côtés de moi, voila de quoi boire. J'imaginai le sourire que venait de donner Jule devant de quoi boire, ça m'en arracha alors un à mon tour. Je pris une caisse et l'ouvris, rien. J'en pris une 2e, rien. Une 3e puis une 4e etc... Jusqu'a la 7e où j'y trouva tout ce dont on pouvait avoir besoin. Du pain, de la viande crue, et 2 pommes de terres. De quoi tenir un bon moment si on se retenait de manger. Je met la bouteille de vin dans la caisse avant de la prendre entre mes bras, et de l'apporter près de Jule. Mais, alors que je m'apprêtait à m'assoir mon regard se posa sur quelque chose que je crus reconnaître. Je m'approcha à pas de géant près de cette "forme", et je ne m'était pas trompée. Un carnet un dessin avec un crayon.

Je saisit les 2 objets et vint me rassoir à côtés de Jule, qui commençait à boire un peu de vin dans une coupelle, de quoi épancher sa soif sans se saouler pour autant. Je suis si contente de retrouver ces objets que je croiait perdus à jamais. Je regarde d'ancien dessin à moi, du plus ancien de mes 7 ans, jusqu'a des dessins plus récent de mes 12 ans. Voila combien de temps que je n'ais pas dessinée, je me pose la question. Mais sans m'en poser une de plus, je pris le crayon et commença à dessiner à la lueur de la bougie réconfortante. Jule resentait ma joie, tout 2, on avait appris en quelque jour à se parler sans piper mots, on se resant l'un l'autre. On resant nos joies, nos peur, nos pleurs etc... Alors que Jule finis tout juste sa coupelle de vin, moi, j'ai presque finis mon dessin. Qu'est ce que je dessine? Une petite fille, brune, ses cheveux lui arrive aux épaules. Elle porte un épais manteau beige, et un sac à dos noir dans le dos. Elle ne souris pas spécialement, elle fais simplement les "gros yeux", comme surprise par la lumière qu'émet un appareil photo qui la prend par surprise. Elle a 13 ans, presque mon age à 1 an près. Qui est cette petite fille, je n'en sais trop rien. Elle est apparus comme par surprise dans mon coup de crayon. Je me demande comme j'allais l'appeller, quelque chose d'original, de peu commun. Un nom dont on se souviens, mais pas un prénom plutôt 1 ou plusieur mots sans sens particulier. C'est alors, que j'écris sur le papier "Cerise de l'ombre", avec un "z" à la place du "s" de "Cerise". Je suis contente, j'ai trouvée un nom original, et j'imagine la vie de cette petite fille. Elle est sans embuche, sans guerre... La bougie vient de s'éteindre


La vie de mon petit frêre et la mienne vont s'éteindre dans les jours qui vont suivre. Jule lui, va mourrir de froid dans mes bras livide, mais moi, Louise je vai mourrir dans un camp de consentration. Laissant derrière moi, aucune traces, aucun souvenir. Ma mort et celle de mon frêre, n'a marquer derrière nous aucune souvenir, comme si nous n'avions jamais exister. Pourquoi? Parce que nous sommes Juif, et c'est la guerre qui nous a tuer. La seule trace qui reste de moi, c'est ce dessin que j'ai fais. Un dessin, qui a sûrement disparus, étais écrasé, brulé, peut être même déchiré je ne sais pas. Je sais jusque que 54 ans plus tard, un 30 Mai, Ceri[z]e de l'ombre est venus au monde.

Je me présente, Camille, mais appellez moi Ceri[z]e de l'ombre.
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